Vicky Obolensky

La résistance pendant la seconde guerre mondiale.

Issu d’une famille princière russe, ayant quitté leur pays au moment de la révolution d’octobre 1917, monsieur et madame Obolensky sont arrivés à Rueil la Gadelière dans les années 1940.

Ils habitaient alors une maison aux Vieilles granges. Monsieur Obolensky surveillait les travaux de creusage de la fausse rivière dans le périmètre des captages de la ville de Paris. L’activité de son épouse était plus discrète et certainement inconnue de la population de Rueil. En effet, elle faisait partie de l’organisation civile et militaire, organisme chargé de fournir des renseignements au gouvernement provisoire de Londres.

Ces « services » devaient se terminer tragiquement : arrêtée par les allemands, elle est déportée et fusillée à Berlin en août 1944 (une autre source de renseignement indique qu’elle a été décapitée à la hache). Monsieur Obolensky est lui aussi déporté et aura notamment les pieds écrasés pendant les tortures.

Le nom de Vicky Obolensky est gravé sur le monument aux morts de Rueil.

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